Le Mois de l’histoire des Noirs: Sgt James D’Haiti
LE MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIRS EST L’OCCASION DE RENDRE HOMMAGE AUX CANADIENS NOIRS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. C’EST AUSSI UN BON MOMENT POUR RÉFLÉCHIR ET SE RENSEIGNER SUR LEUR SERVICE DISTINGUÉ. LE ROYAL MONTREAL REGIMENT (RMR), EN TANT QUE « RÉGIMENT DE VILLE », REFLÈTE LES COMMUNAUTÉS OÙ IL EFFECTUE SON RECRUTEMENT. POUR SOULIGNER LE MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIRS, LA FONDATION RMR PUBLIE LE PROFIL DE SERVICE DE QUELQUES-UNS DES CANADIENS NOIRS AYANT SERVI (ET SERVANT AUJOURD’HUI) DANS SES RANGS.
Westmount, Québec – 25 février 2021 : Le sergent James D’Haiti, CD, s’est enrôlé au sein des Forces armées canadiennes en 2009 et sert actuellement à temps plein dans la salle des rapports du RMR à titre de surveillant de la section des finances.
Son intérêt pour l’armée a commencé en 1997 lorsqu’il a intégré le corps de cadets royaux de l’Armée canadienne no 2802 (Dieppe), unité de cadets affiliée aux Fusiliers Mont-Royal (l’une des unités fondatrices du RMR). Très jeune, il a fait preuve d’un leadership évident qui lui a permis de gravir rapidement les échelons. À son départ en 2002, il occupait la position de sergent-major régimentaire du corps de cadets, le poste le plus senior de l’unité.
Commis de formation, le sergent D’Haiti possède des qualifications militaires dans tous les types de tâches de administratives, ainsi que de bonnes aptitudes en leadership grâce aux cours qu’il a suivis. Son meilleur souvenir avec le RMR remonte à la pénurie d’instructeurs de 2018, durant laquelle on lui a demandé de participer à l’animation d’un exercice de familiarisation aux opérations hivernales. Il raconte : « Il y avait un manque de staff fantassin pour un ex winter indoc, donc la salle des rapports a fourni des chefs pour la section des recrues. Nous devions leur apprendre la base pour un exercice hivernal. Allumer le poêle et le fanal, marcher avec des raquettes, monter la tente, etc. C’était une expérience qui m’a sorti de ma zone de confort ».
Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le PLUS de son travail au RMR, il répond : « J’aime la diversité ethnique du RMR et le fait que l’on m’ait toujours fait sentir comme un membre de la famille même si je ne suis pas un fantassin ». Avec fierté, il remarque que l’aspect qu’il aime le MOINS de son service au sein du RMR est le suivant : « C’est lorsque je parle à d’autres militaires et que je dis que je viens du RMR… C’est la réaction des gens qui savent que nous sommes les meilleurs ».
Lorsqu’on lui demande ce qu’il a fait de plus génial depuis le début de sa carrière militaire, il répond avec enthousiasme qu’apprendre à conduire une motoneige n’est pas loin d’être le summum! « Le cours de motoneige – c’était la première fois que je montais à motoneige, lors d’un exercice à Wemindji. C’était la première fois que j’étais dans le Nord à des températures extrêmes et que je côtoyais la communauté crie. La seconde serait l’exercice au camp Lejeune de Jacksonville; c’était ma première fois sur une base américaine. »
S’il avait un conseil à donner aux jeunes soldats du régiment d’aujourd’hui, ce serait le suivant : « Prenez votre rôle au sérieux et cherchez toujours à connaître les responsabilités de vos supérieurs, car vous devez être prêts si vous êtes soudainement appelés à entrer en fonction ».
Habitant à Montréal depuis sa naissance, il se prépare maintenant à être déployé pour sa première mission opérationnelle, qui débutera cet été dans le cadre de l’opération IMPACT au Koweït. Bonne chance, sergent – soyez prudent et revenez-nous sain et sauf!