Un musée de la guerre qui nous fait réfléchir sur la paix
Article écrit par Élève-officier Dardan Isufi
Westmount, Quebec – 22 February 2016: Réaménagé en 2005, sa conception magnifique n’a laissé personne indifférent. Tant les mordus d’histoire militaire que les amants de l’architecture y ont trouvé leur compte. Devant cette nouvelle structure, les participants ont ressenti beaucoup d’admiration dès leur arrivée.
La conception même du musée dépasse la simple exposition des articles militaires. Les présentations thématiques s’enchainaient chronologiquement et historiquement, entraînant ainsi des réflexions quant au vécu des populations civiles et des combattants lors de ces désastres humains.
À l’intérieur de ce bunker blindé d’histoire, on y retrouvait des expositions étonnantes révélant l’engagement militaire canadien dans ses dimensions individuelles, nationales et internationales et ce, avec une accentuation particulière sur l’expérience humaine.
Depuis les premiers cas attestés de morts par violence armée jusqu’à la guerre anglo-américaine de 1812, de la Première jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, sans oublier l’ensemble des conflits modernes, le musée nous a brillamment exposé la participation des Forces armées canadiennes à travers le monde.
Lors de la visite, la compagnie a eu l’opportunité d’explorer l’exhibition nommée Grandes guerres. Grandes femmes. Afin de souligner l’immense contribution des femmes au sein de l’armée, cette galerie affichait l’audace, la débrouillardise et l’apport crucial des canadiennes lors des conflits armés. L’exposition approfondissait l’histoire personnelle des femmes au moyen d’artéfacts supportant la détermination de celles qui ont façonné le pays.
Les pièces d’artilleries, les tenus de combat dont celle d’un militaire du régiment datant du début du vingtième siècle, l’art militaire, les véhicules blindés et les autres nombreux objets ajoutaient du réalisme à l’histoire canadienne. Organisé en aires thématiques distincts, le musée regorgeait de découvertes inusitées.
Dans une atmosphère conviviale qui honorait le travail de nos camarades tombés, qui saluait le service des vétérans d’hier à aujourd’hui et qui gratifiait celui des membres actuels, les recrues sont revenues à Montréal la tête haute et le cœur fier. C’était une expérience enrichissante et productive.
Après des heures à inhaler le passé, les militaires du RMR sont unanimes : Une journée au musée ce n’est pas assez !